Les contes merveilleux
Dans le cadre des cours de français, un travail d’écriture a été proposé aux élèves de 6èmes sur une séquence sur le conte merveilleux.
Trois débuts de conte ont ainsi été distribués et chaque élève a choisi celui avec lequel il se sentait plus à l’aise. Les élèves ont dans l’ensemble fait preuve de beaucoup d’enthousiasme et d’imagination. Voici quelques travaux d’élèves. Bonne lecture !
Le mythe de Kal
Arnaud de 6ème2
Un jour, Kal partit pêcher comme d’habitude mais ce jour-là le lac était très agité. Kal n’avait pas le choix, il lui fallait du poisson. Il lança son filet et sentit que quelque chose tirait, Il n’eut pas de force pour résister, il tomba dans l’eau et perdit connaissance. Quand il se réveilla, il se trouvait dans un endroit magnifique qui semblait être un palais. Il vit deux hommes-poissons qui lui dirent :
« Le Roi des Eaux souhaite vous parler ». Ils lui donnèrent une algue, et ils l’amenèrent voir ce dernier.
Dans la salle du trône se trouvait le Roi des Eaux. Il était énorme et très beau, il avait les plus riches parures d’or et de perles. La moitié de son corps était humaine ; il avait une barbe bien garnie, des longs cheveux blonds et des yeux verts. A partir de sa taille il avait une queue de poisson aux écailles scintillantes.
Il lui dit d’une voix forte :
« Une terrible malédiction s’abat sur mon royaume, romps la malédiction et tu auras droit à des richesses et des poissons, acceptes-tu ? » Le pêcheur répondit :
« Votre majesté, je voudrais bien vous aider mais comment ? Je ne suis qu’un pauvre pêcheur. ».Le roi lui dit :
« Cherche dans les recoins les plus sombres, dans les endroits où tu ne penses pas qu’Il est, là, partout, partout où tu passes petit homme. »
– Qui ? , demanda Kal.
– Le dragon, répondit le roi, personne ne peut le voir mais on devine sa présence par ses ravages. Il décime toute ma population et ne laisse que des carcasses pourrissantes. »
Kal réfléchit et accepta. Avant de partir le roi lui dit :
« Pour tuer le dragon il te faut une arme puissante, tiens cette épée, elle t’aidera car seul un homme bon peut la porter ».
Et ainsi il partit, emporté par le courant jusqu’à la surface.
Quand il se réveilla chez lui, il croyait avoir rêvé. Mais, à côté de lui, se trouvait l’épée, si brillante et pure. Quand il vit ses enfants, il leur dit tout. Ses enfants lui répondirent : « Papa, tu devrais y aller maintenant. Peut-être que chaque heure compte, et puis nous commençons à avoir faim, très faim, alors dépêche-toi ! ».
Alors Kal partit en quête de tuer le dragon. Le roi lui avait dit qu’il pouvait être partout, alors il répandit des viscères de poissons pour attirer le dragon invisible. Celui-ci tomba dans le piège. Il dévora tout sans réfléchir ; sauf que Kal avait prévu un pot de peinture, et lui donna un coup de pinceau sur ses écailles. La bête était immense et possédait des nageoires griffues. Avec la peinture il pouvait la voir et à partir de là, le combat commença. Grâce à son intelligence, Kal amena le dragon dans un lieu où il aurait l’avantage. A ce moment-là, Kal lui détacha une écaille sur le ventre et enfonça son épée dans son cœur. Le dragon lâcha un cri d’effroi et mourut.
Kal prit sa carcasse pour la ramener au roi. Ce dernier lui dit :
« Tu as réalisé ta quête, et tu as prouvé que tu étais digne. Je te construirai un palais à la place de ta petite cabane. Tu auras droit à tout le poisson que tu demanderas. Maintenant, libre à toi de retrouver ta famille. Pars, petit homme ! ».
Quand il revint chez lui, il serra ses enfants très fort et leur dit : « Nous n’aurons plus jamais faim mes enfants ».
Il garda la carapace du dragon en relique au-dessus de la porte de son palais. Et c’est ainsi que naquit le royaume de Lackal, qui garda comme symbole la carapace du dragon.
Arnaud de 6ème2
Un soir du 31 décembre
Mélina de 6ème2
Un soir du 31 décembre, des éclairs jaillirent dans le ciel et Jade disparut…
Le jour suivant, Pil vint chercher Jade pour aller au lac. Quand il frappa à la porte, personne ne répondit. Il ouvrit la porte mais il ne vit personne, comme si la maison était abandonnée ! En sortant de la maison, il alla voir le grand-père de Jade qui lui dit qu’il ne savait pas où elle était et que ses parents étaient à sa recherche. Le jeune garçon s’inquiéta alors pour elle.
Il se dit qu’il devrait aller au château pour tenter de la retrouver. Mais ce qu’il ne savait pas, c’était que la forêt, devant le château, était magique ! Quand on entrait dans cette forêt, on ne pouvait plus en sortir, à part si la gardienne de la forêt jugeait que notre cœur était bon auquel cas une fée venait nous montrer le chemin jusqu’au château de la gardienne.
Le jour suivant, Pil alla en forêt avec de la nourriture. Mais par malheur, le jeune garçon s’y retrouva coincé ! Mais une fée vint à sa rencontre et lui montra le chemin du manoir car Pil avait été jugé au cœur pur car il essayait de sauver son amie !
Il arriva donc au château et y entra. Il vit des montagnes de bonbons, des jouets multicolores ! L’intérieur était magnifique, tout était orné de diamants et d’or, rien à voir avec l’extérieur lugubre ! Il entendit des voix, des cris, des rires d’enfants venant de l’étage. Il monta les escaliers et découvrit…toutes les petites filles disparues en train de s’amuser ! La gardienne de la forêt arriva et Pil lui demanda pourquoi toutes les petites filles étaient là. Elle lui expliqua qu’elle se sentait seule, qu’elle n’avait pas d’enfants et voulait en avoir. Elle avait enlevé toutes ces petites filles pour les garder près d’elle et les rendre heureuses. Elle leur avait fait boire une potion qui leur avait enlevé la mémoire pour qu’elles restent avec elle et qui les empêchaient de grandir pour qu’elles restent enfant. Pil lui dit alors que les parents des petites filles étaient malheureux puisqu’ils avaient perdu leurs enfants. Elle comprit que ce n’était pas bien d’avoir volé ces enfants et leur rendit à tous la mémoire. Chaque enfant retrouva la mémoire et voulut aussitôt rentrer chez ses parents. Mais une petite fille restait, seule, à l’écart : elle avait été trouvée dans la forêt il y avait plusieurs années et avait été recueillie par des villageois. La petite fille demanda à la gardienne du château si elle voulait bien la garder avec elle. La gardienne accepta avec joie et promit de ne plus enlever d’autre enfant.
Pil revint au village avec Jade et toutes les petites filles et expliqua toute l’histoire aux parents, fous de bonheur, d’avoir retrouvé leurs enfants.
Depuis ce jour, le 31 décembre fut une fête et du château sortaient des pétales de fleurs qui formaient un cœur dans le ciel !
Un soir du 31 décembre
Maeva de 6ème 1
Tous les ans, quand la fin de l’année approchait, Pil tremblait : il avait tellement peur que Jade soit enlevée ! Un soir du trente et un décembre ……… Jade avait disparu. Marguerite, l’amie de Jade, arriva.
Elle dit à Pil « J’ai vu Jade dans le manoir au sommet de la montagne. Heureusement, je ne me suis pas fait prendre. J’ai vu un vieil homme qui l’avait capturée dans la plus grande tour du manoir. Il faut aller la chercher très vite, ou alors elle va peut-être être réduite en grenouille ». Ils prirent des grands sacs à dos et ils marchèrent pendant plusieurs jours. Le chien de Pil les accompagnait. Ce chien n’était pas normal, il pouvait parler et aussi casser les choses avec la force de son esprit.
Arrivés près du manoir, Pil, effrayé, voulut fermer les yeux. Ils avancèrent doucement sur le pont fait en os d’enfants. Ils ouvrirent la porte qui grinçait. Ils rentrèrent dans le manoir et Pil reconnut la personne qui se tenait devant eux : c’était un vieux bûcheron de soixante ans qui travaillait à l’époque pour son père. Ce monsieur était maintenant « un voleur d’enfants ! » Le chien de Pil grimpa dans la plus grande tour du manoir. Il y avait au moins trois cent marches. Le gros chien vit Jade enfermée dans une cage. IL la cassa et emmena Jade sur son dos.
Pendant ce temps-là, Pil et Marguerite se tenaient encore devant « le voleur d’enfants ! »Il portait une blouse blanche et des lunettes très bizarres et il avait une grande barbe blanche. Il avait aussi une cigarette dans la bouche. Les enfants lui sautèrent dessus et ils l’attachèrent avec une corde. Le chien et Jade arrivèrent. Puis les enfants l’enfermèrent dans une cage. Peu après, ils délivrèrent l’homme à la condition qu’il promette de ne plus jamais voler d’enfants le jour du trente et un décembre.
Les enfants partirent avec des provisions du manoir. Sur la route, les enfants virent un petit oiseau qui chantait. Il était très joli. D’autres petits volatiles se mirent à chanter avec lui. Les enfants arrivèrent au village en chantant une mélodie avec les oiseaux. Le soir, tous les villageois firent une grande fête en l’honneur des enfants avec des guirlandes, des sucreries, de la musique et beaucoup de nourriture. Depuis ce jour-là, le soir du trente et un décembre, personne n’avait peur et tous étaient heureux.